jeudi 12 février 2009

Les WE du JV, Volume 6 : Dark Sector

Comme d'habitude, je commence un jeu un bail après sa sortie : j'ai joué à Dark Sector.

Et bah c'est franchement pas mal du tout. C'est l'exemple même du jeu 7/10 qui fait à peu près tout correctement, mais pas suffisamment pour être un excellent jeu. Le test de Gamekult résume bien ce que j'en pense, même si eux leur ont mis 6.

C'est beau, déjà. Pas de problème de framerate, pas de textures trop moches, des persos relativement bien animés. Les exécutions du héros sont particulièrement sanglantes. Après, il faut aimer la bouillie noir-gris-marron verdâtre. La maniabilité est pas mal, mais aurait pu être meilleure. Le perso est agréable à contrôler mais un peu rigide parfois, notamment quand on essaie d'utiliser la cover. La précision des tirs n'est pas excellente non plus, mais avec un petit réglage dans les options ou l'achat d'une amélioration, on s'y fait. Gears reste toujours intouchable sur la maniabilité.

Au niveau univers, ambiance, scénario, level design linéaire mais sympa, c'est un copié-collé Resident Evil 4, tout simplement. Mais en plus, vous êtes vous-même infecté. C'est du déjà vu et téléphoné, mais on s'en fiche un peu à vrai dire, tellement rien n'est explicité durant le jeu. On ignore qui est notre personnage, qui est le méchant, d'où vient le virus qui infecte tout ce qui bouge... C'est pire que la saga de Capcom.

Après, il y a la vraie bonne idée du jeu, le Glaive. Une espèce de boomerang tranchant à trois lames, utilisé dans tous les sens possibles et imaginables. Avec on peut attaquer, choper des objets à distance, lui rajouter des pouvoirs, résoudre des énigmes, le diriger au ralenti... Vous finirez même pas obtenir un bouclier et l'invisibilité. L'autre bonne idée, c'est que les armes des ennemis ne sont utilisables que quelques secondes, à cause du capteur d'infection dont elles sont équipées . Lorsqu'on a suffisamment d'argent, et qu'on achète des armes normales au marché noir, cet équilibre entre utilisation des guns et du boomerang disparaît. En tous cas, ce point un peu original du game design est vraiment exploité au début du jeu et est très sympa.

La difficulté est loin d'être insurmontable si vous utilisez les pouvoirs du glaive et que vous achetez et améliorez vos armes. Même en se limitant au gun de base, le jeu ne représente pas un challenge énorme. Reste que Dark Sector est globalement assez court, ce qui lui permet de ne pas s'essouffler. Ce n'est pas le mode multijoueurs anecdotique qui va rallonger cette faible durée de vie.

Dark sector est une bonne petite surprise. Loin d'être inoubliable, mais sympathique. Vu le prix que je l'ai payé (moins de 5 euros neuf), j'étais pas spécialement exigeant. Mais décapiter des soldats en dirigeant le boomerang au ralenti, ça procure un fun assez jouissif.

Je vous invite à consulter cette galerie d'images, très bien fournie.

Aucun commentaire: